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Le retour des moutons en ville de Lausanne

Introduire des moutons en ville, une idée farfelue? Pour une ville en pente comme Lausanne, elle revêt un double intérêt: tester un moyen plus économique et moins pénible d’entretenir des surfaces difficiles en ville, et rapprocher la population urbaine du monde agricole.

Qui sont-ils?
Le troupeau est constitué principalement de la race des roux du Valais et des miroirs; ces deux espèces appartiennent aux vieilles races indigènes qui tendent à disparaître et dont le maintien est promu par l’association Pro Specie Rara. Les moutons pâturent à ce jour 3,5 ha de prairies par petits troupeaux de dix, sur des surfaces allant de 800 à 2’500 m2 et selon un tournus d’une semaine en moyenne. Une vingtaine de lieux sont ainsi désherbés naturellement, comme les talus de Montbenon ou ceux en aval du Château cantonal, le sud de la campagne de l’Hermitage ou le Cimetière du Bois-de Vaux.

Du foin à stocker
Les moutons ont évidemment besoin de fourrage pour l’hiver, ce qui implique de laisser pousser un grand nombre de prairies sur lesquelles le personnel du service des parcs et domaines fait les foins dès le 15 juin puis les regains en septembre, sous la responsabilité et les bons conseils d’un agriculteur professionnel. En 2010, 40 tonnes de fourrage ont été engrangés.

Au rythme des prairies
Les prairies les plus intéressantes du point de vue botanique sont fauchées plus tard. Certaines parcelles sont même fauchées une seule fois en septembre ou une année sur deux afin de favoriser la petite faune. En été, les papillons et de nombreux insectes se régalent en effet du nectar des fleurs des prairies entretenues de manière extensive. Les oiseaux et insectes font un festin des graines une fois les fleurs arrivées à maturité, et les lézards et sauterelles trouvent refuge dans un lieu à la température et l’humidité stable. En hiver, les tiges séchées servent de support pour les œufs et les cocons de papillons et araignées, permettant ainsi à chaque espèce de boucler son cycle de reproduction.

En savoir plus sur les actions écologiques emblématiques de la ville de Lausanne

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Les premiers essais s’étant avérés fructueux, la Ville de Lausanne s’est dotée de quelques moutons, qui au fil des années ont engendré un troupeau d’une cinquantaine de têtes, dont 34 pâturent en ville et les autres au parc animalier public de Sauvabelin.
 

Contact

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Nathalie Pasquier
Chargée de projets
027 607 10 95
nathalie.pasquier[at]pusch.ch